Texte fondateur

Un nouveau pays pour agir véritablement

L’urgence climatique est manifeste

Les impacts du réchauffement climatique sont maintenant bien présents et les données scientifiques qui démontrent ses effets sont de plus en plus alarmantes. L’augmentation de l’intensité et de la fréquence des catastrophes naturelles nous rappelle l’urgence d’agir. Le climat ne peut plus être une priorité parmi d’autres.

Le temps des tergiversations est largement dépassé

Soyons réalistes, la survie du monde tel que nous le connaissons est en péril. Le réchauffement climatique n’est plus une menace, mais une fatalité, une crise qui doit être traitée en priorité absolue. Il faut collectivement sortir du déni. Nous n’avons pas le choix. Le Québec doit impérativement mettre l’effort nécessaire pour atténuer les conséquences et les chocs à venir. Nous devons absolument nous rassembler pour livrer une action sans complaisance. La création d’un parti politique dédié complètement à la cause du climat permettra aux Québécoises et aux Québécois de se coaliser pour donner pleine légitimité à un plan d’action à la hauteur de la situation avec le rapatriement de tous nos pouvoirs.

L’action conséquente est indispensable

L’alarme a sonné. Nous devons répondre à l’appel. Face à l’urgence climatique, tous les autres enjeux deviennent secondaires. Climat Québecs’imposera dorénavant comme la seule option politique réellement pragmatique, agissant pour contrer la crise environnementale. Le climat doit devenir le prisme à travers lequel tous les autres enjeux sont évalués.

Les grands pollueurs ne doivent plus dicter l’agenda politique

La politique telle qu’on la connaît ne répond plus pour faire face à la situation. En effet, les considérants économiques ne peuvent plus dicter l’agenda politique. Nous devons nous redéfinir. Le Canada, les grosses corporations et les grands pollueurs, qui disposent de rapports de pouvoir majeurs au sein de l’État québécois et auprès de ses élus, freinent la nation québécoise dans sa responsabilisation environnementale. Ils briment nos élans. Seule une formation politique résolument émancipée de leur influence permettra aux Québécois et aux Québécoises de prendre pleinement le pouvoir et d’agir. 

Le Canada exacerbe la crise climatique 

Le Canada est un pays voyou sur le plan environnemental. Il est un des pires pollueurs planétaires. Parmi tous les pays du G20, on le reconnaît comme étant le plus gros producteur de gaz à effet de serre par personne. Il contribue hautement et consciemment à la crise climatique. Le lobby pro pétrole et gaz a toujours le dernier mot et parvient constamment à faire basculer le pouvoir politique de son côté. Depuis plus de 20 ans, tous les gouvernements canadiens successifs rompent avec leurs engagements climatiques pour finalement favoriser les grands pollueurs. 

Le Québec doit devenir un pays 

Continuellement, le Canada sabote la capacité du Québec à se déployer efficacement pour le climat. Tant que notre démocratie ne disposera pas de tous ses leviers de pouvoir et qu’elle devra se faire complice de l’irresponsabilité canadienne — eu égard à notre statut provincial —, aucun plan d’action pour contrer la crise climatique ne pourra véritablement s’accomplir sur notre territoire. De plus, les démarches et les représentations du Québec sur la scène internationale sont encadrées par le Canada de manière à servir Ottawa et ses intérêts pollueurs. Le Québec est un des États les plus riches du monde et il a tout pour devenir très rapidement un influenceur majeur à la tête de la mobilisation mondiale de lutte contre le réchauffement climatique. En étant émancipée de la mainmise du Canada, la République du Québec pourra enfin incarner une réelle force de frappe face à la crise. L’indépendance du Québec est une nécessité pour que nous puissions faire ce qu’il se doit.

C’est pourquoi nous lançons Climat Québec, un tout nouveau parti politique qui rassemblera les Québécoises et les Québécois à l’intérieur d’une démarche complète, colossale et sans détour pour la création d’un nouveau pays qui nous donnera les moyens nécessaires de lutter pour la justice climatique. Nous avons attendu trop longtemps avant de véritablement nous organiser. Agissons dès maintenant pour l’avenir du Québec et de la planète.